L'évacuation de Port-Say

- En 1960, la guerre des frontières prend un aspect différend avec l'arrivée auprès de l'ALN de conseillers militaires d'Egypte et des pays communistes frères. Si on en croit certains écrits publiés aujourd'hui par les gens d'en face, les chefs du FLN avaient demandé aux conseillers étrangers d'établir des plans d'attaque lui permettant le franchissement de la frontière en force : plusieurs propositions avaient été faites, et notamment il était envisagé de lancer une offensive avec 6.000 hommes, appuyés par des canons de 120 mm, des blindés et de l'aviation. Le gouvernement Tunisien et le Roi du Maroc ayant refusé le stationnement de ces matériels lourds sur leur territoire, cette attaque en force n'a pu avoir lieu, et les armes lourdes sont restées dans les arsenaux.
- Certaines de ces informations ayant filtrées, le commandement français avait semble-t-il estimé qu'un de ces point de passages pouvait parfaitement être le secteur protégé par le 3° bataillon, et que si les effectifs et les matériels dont disposait l'ALN n'était pas suffisant pour lui permettre de pénétrer en profondeur sur le territoire algérien, il lui était parfaitement possible de s'emparer d'une ville en Algérie, assez proche de la frontière et de s'y maintenir pendant la durée des négociations qui étaient alors envisagées avec le gouvernement français. Il est clair qu'un poste militaire, ou un village de l'intérieur, inconnu des médias n'était pas suffisant. Par contre PORT-SAY était une station balnéaire à la mode avant la guerre, et était suffisamment connu dans les médias pour tenir ce rôle, d'autant plus que ce village était toujours habité, et que presque tous les services de l'état y étaient représentés (douane, gendarmerie, services des eaux et forêts, etc..). Je ne sais pas si c'était la vrai ou si c'était la seule raison, mais c'est l'explication qui avait été donnée alors.
- Dans le but de contrecarrer ces plans, le commandement militaire a décidé d'évacuer les populations et services ne dépendant pas de son autorité. Tout le monde, sauf les gendarmes, ont été invités a quitter d'urgence le village et à s'installer à MARNIA. Les délais étaient très courts, et ce sont les gendarmes qui ont été chargés le mettre en œuvre cette procédure.
- Pour ce qui me concerne, je n'étais pas présent lors de cette évacuation : j'étais pensionnaire au LYCEE NATIONAL de TLEMCEN, et je n'ai appris ce déménagement que plus d'une semaine plus tard.

Juste une petite précision pour clore ce chapitre :
- Pour ce qui me concerne il s'agissait de la deuxième évacuation de cet ordre. Malheureusement, ce ne sera pas la dernière : il y eu en suite l'évacuation de SIROCO, puis celle de BIZERTE, où ma section du B.I.F.M. a été la dernière à embarquer, puis il y a eu l'Amirauté d'Alger, où le GROUFUMACO se trouvait à bord de l'ARROMANCHE, puis MERS EL KEBIR, toujours comme passager sur l'ARROMANCHE et enfin les unités basées à COLOMB BECHAR, avec le CLEMENCEAU et le FOCH.

mail de jacques Moncomble :arrivé debut 1960 le village etait évacué seul restait le patron du café et sa famille.Les gendarmes étaient toujours presents
ci joint deux photos prisent en 1960 1961
sur ces photos mopi même et le gendarme Rossi un corse , ils étaient 3 ou quatre je crois et toujours presents à notre départ en 1961

les mails sur la date de l'évacuation se precisent pour une date entre fin 60 et 61 .Le patron du bar monsieur Garcia aurait ouvert un bar à Marnia vers cette date .en face de l'entrée principale de la caserne du QG ;il avait une fille "christiane" pas de nouvelles depuis ?

bonjour.....puisque tu etais gendarme en 1961 a la brigade da la gendarmerie......je voudrais savoire la date exate lorsque un batiment de guerre ( bateau) a mortier la frontiere entre port say et le maroc parceque c ma date de naissance merci

J'étais à Port Say de 59 à début 61 et responsable du camion radar installé au fort et chargé de la surveillance maritime côtière.
Lorsque j'ai quitté Port Say en janvier 1961, les familles RUIZ et Garcia étaient toujours présentes et n'ont dû partir que plus tard.
Qui peut me donner des renseignements sur le devenir de Christiane la fille GARCIA ainsi que de Radidja la soeur du postier de Port Say?

pour khadidja habite media 80 km sud d'alger est marier avec un militaire maintenat en retraite au grade lieutenant colonel. c vrais passe ses vacances a port say mais chez sa famille n'as pas de maison a port say . et elle est pas proche de gouvernement comme disent les autres peut etre elle a un cousin proche de gouvernement.

pour le postier le frere de khadija est decédé en 2006 sa petite famille habite a oran

feidh a écrit:pour khadidja habite media 80 km sud d'alger est marier avec un militaire maintenat en retraite au grade lieutenant colonel. c vrais passe ses vacances a port say mais chez sa famille n'as pas de maison a port say . et elle est pas proche de gouvernement comme disent les autres peut etre elle a un cousin proche de gouvernement.

Ce serait formidable d'avoir son Nr de téléphone .
Avez-vous des renseignements sur Christiane Garcia????
Merci encore de votre aide.
Juju.

juju a écrit:J'étais à Port Say de 59 à début 61 et responsable du camion radar installé au fort et chargé de la surveillance maritime côtière.
Lorsque j'ai quitté Port Say en janvier 1961, les familles RUIZ et Garcia étaient toujours présentes et n'ont dû partir que plus tard.
Qui peut me donner des renseignements sur le devenir de Christiane la fille GARCIA ainsi que de Radidja la soeur du postier de Port Say?

Présent à Port Say de Aout 59 au 18 Aout 60, responsable du projecteur, je n'ai jamais connu de camion radar dans ce poste. A quelle date est il arrivé?
As tu connu un dénommé Lucien Devisme chauffeur à Bab el assa même période que moi