L'EAU POTABLE DE PORT-SAY
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L'EAU POTABLE DE PORT-SAY
- L'approvisionnement en eau est aujourd'hui et à toujours été le gros problème de PORT-SAY.
- Jusqu'en 1957 ou 1958, il n'y avait à PORT-SAY qu'un seul vrai point d'eau (il existait bien d'anciennes sources, notamment à l'endroit de l'ancien bain maure, mais qui étaient trop irrégulières, pour être exploitées). Il s'agissait d'une cavité creusée dans la roche de la colline, qui servait de captage. Ce puits a toujours existé, en tous cas, moi, je l'ai toujours connu. Lorsque j'étais enfant, nous colportions volontiers une légende qui voulait que cette eau suivait un vieux souterrain, qui débouchait très loin dans la montagne, mais que plus personne ne savait où était cachée cette entrée. Il est évident, qu'il n'y a jamais eu de galerie secrète, et qu'il s'agissait d'une vielle source, dont le captage avait été agrandi pour permettre d'alimenter PORT-SAY en eau potable. Potable ?... En fait l'eau était saumâtre et le fait qu'elle ne s'était jamais tarie provenait probablement d'infiltrations d'eau de mer dans la nappe phréatique, qui faisaient que plus on tirait d'eau, plus le taux de salinité augmentait : le niveau de la surface de la nappe d'eau devait être inférieur à un mètre par rapport au niveau de la mer. En hiver, l'eau était donc presque douce : l'été, lorsqu'il y avait beaucoup d'estivants, il valait mieux la mélanger au pastis (ou à l'anisette). Cette source se trouvait au centre du village à proximité de la caserne des Douanes, juste à coté du transformateur de l'E.G.A. Elle alimentait le réseau d'eau potable de l'agglomération.
- Les unités de la DBFM stationnées autours de PORT-SAY venaient donc régulièrement s'alimenter en eau à ce puits. Pour les besoins du pompage, une motopompe "Bernard" avait été installée. Les tonnes à eau faisaient souvent la queue autours de ce point d'eau.
- C'est à cette époque, que la commune mixte de PORT-SAY a investi sur un captage plus décent. Il était à flanc de colline, à plusieurs dizaines de mètres au dessus du niveau de la mer, à la sortie du village, un peu avant le bois de pins, et l'école primaire (au Sud du village), à 700 ou 1000 mètres du premier puits. Là il n'y avait plus besoin d'utiliser de motopompe. L'eau arrivait dans un château d'eau situé contre la colline, le long de la route et le remplissage des tonnes à eau, était beaucoup plus aisé. L'eau n'avait plus ce goût saumâtre. C'est ce château d'eau qui a dès lors alimenté le réseau communal.
- Je me suis toujours étonné que les fells n'utilisent pas ce point faible, notamment en empoisonnant cette source. (c'était sans risque pour eux, et ils auraient pu faire de sérieux dégâts) Je n'étais pas stratège, mais dès que j'ai été assez âgé pour le comprendre, j'ai eu cette hantise. Une fois les réseaux des barbelés en place, ce danger était écarté.
- Jusqu'en 1957 ou 1958, il n'y avait à PORT-SAY qu'un seul vrai point d'eau (il existait bien d'anciennes sources, notamment à l'endroit de l'ancien bain maure, mais qui étaient trop irrégulières, pour être exploitées). Il s'agissait d'une cavité creusée dans la roche de la colline, qui servait de captage. Ce puits a toujours existé, en tous cas, moi, je l'ai toujours connu. Lorsque j'étais enfant, nous colportions volontiers une légende qui voulait que cette eau suivait un vieux souterrain, qui débouchait très loin dans la montagne, mais que plus personne ne savait où était cachée cette entrée. Il est évident, qu'il n'y a jamais eu de galerie secrète, et qu'il s'agissait d'une vielle source, dont le captage avait été agrandi pour permettre d'alimenter PORT-SAY en eau potable. Potable ?... En fait l'eau était saumâtre et le fait qu'elle ne s'était jamais tarie provenait probablement d'infiltrations d'eau de mer dans la nappe phréatique, qui faisaient que plus on tirait d'eau, plus le taux de salinité augmentait : le niveau de la surface de la nappe d'eau devait être inférieur à un mètre par rapport au niveau de la mer. En hiver, l'eau était donc presque douce : l'été, lorsqu'il y avait beaucoup d'estivants, il valait mieux la mélanger au pastis (ou à l'anisette). Cette source se trouvait au centre du village à proximité de la caserne des Douanes, juste à coté du transformateur de l'E.G.A. Elle alimentait le réseau d'eau potable de l'agglomération.
- Les unités de la DBFM stationnées autours de PORT-SAY venaient donc régulièrement s'alimenter en eau à ce puits. Pour les besoins du pompage, une motopompe "Bernard" avait été installée. Les tonnes à eau faisaient souvent la queue autours de ce point d'eau.
- C'est à cette époque, que la commune mixte de PORT-SAY a investi sur un captage plus décent. Il était à flanc de colline, à plusieurs dizaines de mètres au dessus du niveau de la mer, à la sortie du village, un peu avant le bois de pins, et l'école primaire (au Sud du village), à 700 ou 1000 mètres du premier puits. Là il n'y avait plus besoin d'utiliser de motopompe. L'eau arrivait dans un château d'eau situé contre la colline, le long de la route et le remplissage des tonnes à eau, était beaucoup plus aisé. L'eau n'avait plus ce goût saumâtre. C'est ce château d'eau qui a dès lors alimenté le réseau communal.
- Je me suis toujours étonné que les fells n'utilisent pas ce point faible, notamment en empoisonnant cette source. (c'était sans risque pour eux, et ils auraient pu faire de sérieux dégâts) Je n'étais pas stratège, mais dès que j'ai été assez âgé pour le comprendre, j'ai eu cette hantise. Une fois les réseaux des barbelés en place, ce danger était écarté.
Ray26- Messages : 26
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