poste de PORT SAY

Des 1956 les fels étaient à l'instruction et,l'application de l'enseignement se faisait en algerie dans la zone interdite coté maroc
C'est ainsi qu'aprés les poteaux de barbelés ce fut le tour des ponts enjambant la nationale bab el assa Port say
le pont routier sur l 'oued Kiss dans les gorges de port say a volé en eclats avec certainement le paquet d'explosif puisque les parois etaient noires comme du charbon
dans cette action il faut souligner la mise a feu Cet objectif étant encastré entre les parois verticales
de ces gorges ,il n'y avait pas de protection pour l'équipe de mise a feu
Alors ils ont coupé la ligne telephonique aerienne en territoire marocain et ont branché l'allumeur electrique a une certaine distance pour ne pas recevoir les pierres sur la téte

Lors de ton sejour à Port say avec le commando Monfort,as tu eu la possibilité de visiter la sellerie de la gendarmerie de PORT SAY
a mon époque elle existait encore puisque cette brigade était a cheval quelques années avant sa motorisation
Je ne sais si elle a été demenagée? mais il aurait été dommage que ce bijou tombe entre les mains des fels
J'ai gardé en memoire cette vision des harnachements en cuir noir,alignés,cirés,tapis de selle en place montés par des selles rutilantes vraiment un musée magnifique
De quoi équiper une bonne douzaine de chevaux Quel a été le sort de ce trésor après la bagarre ?

Le transfo de Port Say
par yffick le Lun 24 Mar 2008 - 17:30

En 1962 un escorteur d'escadre " le Guépratte" est stationné au large de Port-Say en appui feu. Une patrouille de Port Say en action le long du réseau demande un appui visant le pied de la colline zone interdite, l'escorteur tire au 57mm. Un poteau électrique côté Maroc est détruit, le transfo EDF, qui était alimenté par le Maroc ne fonctionne plus, Port Say n'a plus de lumière.

par J.P.P. 29 N le Ven 21 Mar 2008 - 18:41

Bonjour à tous.
Une petite histoire vraie sur les canons de 155 mm du Poste de SEBABNA.
Le Commando de Montfort ou j'étais embarqué, était stationné à PORT-SAY, à la frontière Marocaine.
Une partie du commando était logé dans une grande maison avec un grand parc et une autre partie dans un garage, à droite et à gauche d'un carrefour et d'une place.
Dans un coin du grand parc, il y avait un transformateur que nos adversaires avaient promis de faire sauter.
En prévision d'une embuscade de nuit sur la frontière, entre minuit et le matin nous nous étions couchés de bonne heure, les hommes de quart étaient à poste, lorsque tout à coup, il y a eu une grosse explosion, nous avons tout de suite pensé au transformateur, nous
avons pris nos armes et sommes sortis, parés à riposter éventuellement.
Le Transfo était toujours debout par contre au milieu du carrefour il y avait un immense cratère causait par un obus de 155 mm en provenance de la batterie de SEBABNA.
Après " enquête " il s'est avéré qu'il y avait eu une erreur de pointage !
Les hommes de garde dans le parc ont quand même eu très peur et quelques éclats ont traversé les murs du garage où une partie du commando dormait sur des lits picots, les éclats sont passés légèrement au dessus.
Heureusement aucune perte à déplorer et nous avons pu continué à profiter de l'électricité. Bon week-end à tout l'équipage.
J.P.P. 29 N

par 3ème ligne le Dim 23 Mar 2008 - 13:19

Dis donc, tous les impondérables, les non mesurables, les non prévisibles, qui arrivaient, on peut dire sans trop de périphrases, qu'il y avait comme des problèmes.

Mais le coup des canons qui arrosaient au petit bonheur, il y avait de quoi être inquiets en cas de soutien d'artillerie, cela aurait été la loterie avec des artilleurs pareils.

par 3ème ligne le Lun 24 Mar 2008 - 14:53

Et oui, actuellement, certains obusiers de 105mm en service ont déjà plus de 50 ans d'âge, à l'époque il devait en être de même. Finalement l'armée est très conservatrice, par nécessité de service.

Ce pauvre transfo de l'EGA a eu une "vie" difficile, du début à la fin du conflit.
- Je ne suis pas sur qu'il ait été un jour la cible des fells. Sans aucun doute l'ont-ils utilisé pour tenter de s'infiltrer dans le village, car il était en flanc de coteau, mais avec un peu de recul, je ne crois pas qu'il ait réellement représenté un objectif militaire sérieux. En tout cas, il a fait l'objet d'une surveillance constante. Le pacha d'un commando, avait même interdit aux civils de Port-Say de s'en approcher. Il y a eu pendant longtemps un poste de garde sur le toit de la caserne des Douaniers, et chaque nuit une patrouille de la DBFM y mettait un 24/29 en batterie avec le concours des Douaniers qui prenaient eux aussi la garde de nuit, armés de leurs fameux PM 38.
- Une nuit de Noël, peut-être 1958 ou 1959, le poste avait reçu le renfort d'un peloton d'AM M8, commandé par un MDL Chef. Cette nuit là le transformateur a été attaqué. Les automitrailleuses se sont postées à moins de 100 mètres et ont sérieusement entamé leurs réserves de munitions (obus de 37, cartouches de 12,7 de 7,62). La fusillade a duré une bonne partie de la nuit, et au matin, le transfo avait sérieusement souffert, non à cause des pétards des fells, mais des impacts de 12,7. Cela ne l'a pas empêché de continuer à fonctionner comme si rien ne s'était passé.
- On n'a retrouvé ni mort ni de blessé.
Amitiés
Ray26

Admin a écrit:Lors de ton sejour à Port say avec le commando Monfort,as tu eu la possibilité de visiter la sellerie de la gendarmerie de PORT SAY
a mon époque elle existait encore puisque cette brigade était a cheval quelques années avant sa motorisation
Je ne sais si elle a été demenagée? mais il aurait été dommage que ce bijou tombe entre les mains des fels
J'ai gardé en memoire cette vision des harnachements en cuir noir,alignés,cirés,tapis de selle en place montés par des selles rutilantes vraiment un musée magnifique
De quoi équiper une bonne douzaine de chevaux Quel a été le sort de ce trésor après la bagarre ?

bonjour dans mes recherches sur mon passe je suis tombee sur votre message et je me permets d apporter mon temoignage sur la caserne de port say qui etait un ancien hotel mon pere etait gendarme dans les annees 52 54 ET possedait un superbe cheval pomele nous habitions au dessus de l ecurie que d emotions de vous lire je ne pourrais pas vous renseigner malheureusement sur le sort de tout ce tresor nous sommes partis parce la situation n etait plus vivable pour les familles merci beaucoup pour votre temoignage il ma beaucoup touche cordialement

En ce qui me concerne, à Port Say au bordj, d'aout 59 au 18 aout 60, ayant fait du rab car à cette époque les chauffeurs ont fait du rab par rapport aux collègues de la même classe. C'est en lisant ces quelques lignes que j'apprends qu'il y avait " eu " des chevaux à la gendarmerie. Oui j'ai été envoyé comme chauffeur, mais il n'y avait plus de véhicule, il avait été rendu par mon prédécesseur lors de sa quille, avant que j'arrive. J'ai donc été affecté à l'entretien du moteur qui alimentait le projecteur, en plus comme tout le monde aux patrouilles de nuit entre les barbelés et le réseau électrifié, ou de garde en haut de la tour. Malheureusement je n'ai plus aucune photo de ce temps là. Un détail qui pourra peut être me remettre en image, je m'étais rasé les cheveux et gardé la mêche comme les mohicants, cela peut rappeler des souvenirs à certains. Si j'ai bonne mémoire le gendarme Rossi est arrivé après moi c'est a dire après aout 59.