Après 3/DBFM: Le départ.....le BFM
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Après 3/DBFM: Le départ.....le BFM
Bonjour à tous les amis,
Sur le forum il a été évoqué la fin du 3/DBFM. J'ai fait parti du dernier équipage de Beaumont. Nous savons que le 1/DBFM est parti à Bizerte formant le BIFM, le 2/DBFM a du partir en février 62 répartissant les équipages de ses postes sur des Bâtiments de surface. Il n'en est pas de même de notre 3/DBFM qui devint BFM.
J'ai du quitter Beaumont(via Bab el Assa) en camion vers la fin mars 1962. Je suis allé à la ferme "VINCENT" (??)où nous sommes restés quelques jours et puis départ en camion vers Mers El Kebir. Un repas chaud nous a été préparé en cours de route sur une "Roulante" attelée à un SF (Simca-Ford). Les copains qui étaient avec moi provenaient de différents postes...
Arrivés à Mers el Kébir, je précise que nous avions toujours notre armement individuel, pour ma part j'ai été affecté au QG SANTON. Alors: Section, Compagie, Chef de Section.....je n'en sait rien !!! une feuille de service nous indiquait la mission du jour qui était de la patrouille-maintien de l'ordre. Notre point de rassemblement au QG Santon était le pied de mât des pompiers. Un SF nous attendait et nous partions en patrouille à Oran, Mers el Kébir, Aïn el Turck, Bou Sfer...
Vers le début juin 62 nous sommes allés garder un câble téléphonique à Rose-Ville, nous étions à nouveau sous la tente, les pieds dans l'eau !!.
Un jour enfin début juillet 62 nous avons défilés pour la dernière fois sur cette terre d'Algérie, sur la base de Mers el Kébir, nous avons ensuite rendu nos armes........et enfin vers la mi juillet le 17 je crois, nous avons embarqué sur un "minéralier" charbon...bien entendu un bateau aussi pourri que l'état dans lequel nous nous trouvions à fond de cale. Fin de l"épopée du 3/DBFM-BFM !!
Nous sommes arrivés à Toulon, aprés une toilette rapide, dernière inspection remise du titre de circulation, pécule et direction en camion vers la gare de Toulon.
Si ceux qui étaient avec moi, les derniers équipages des postes du 3/DBFM se souviennent de ces derniers moments qu'ils nous rejoignent sur ce site pour en parler.
Bien amicalement à tous, BONNE ANNEE les amis, pour vous et vos familles
Pierre CLARAC de ROUZAUD
Sur le forum il a été évoqué la fin du 3/DBFM. J'ai fait parti du dernier équipage de Beaumont. Nous savons que le 1/DBFM est parti à Bizerte formant le BIFM, le 2/DBFM a du partir en février 62 répartissant les équipages de ses postes sur des Bâtiments de surface. Il n'en est pas de même de notre 3/DBFM qui devint BFM.
J'ai du quitter Beaumont(via Bab el Assa) en camion vers la fin mars 1962. Je suis allé à la ferme "VINCENT" (??)où nous sommes restés quelques jours et puis départ en camion vers Mers El Kebir. Un repas chaud nous a été préparé en cours de route sur une "Roulante" attelée à un SF (Simca-Ford). Les copains qui étaient avec moi provenaient de différents postes...
Arrivés à Mers el Kébir, je précise que nous avions toujours notre armement individuel, pour ma part j'ai été affecté au QG SANTON. Alors: Section, Compagie, Chef de Section.....je n'en sait rien !!! une feuille de service nous indiquait la mission du jour qui était de la patrouille-maintien de l'ordre. Notre point de rassemblement au QG Santon était le pied de mât des pompiers. Un SF nous attendait et nous partions en patrouille à Oran, Mers el Kébir, Aïn el Turck, Bou Sfer...
Vers le début juin 62 nous sommes allés garder un câble téléphonique à Rose-Ville, nous étions à nouveau sous la tente, les pieds dans l'eau !!.
Un jour enfin début juillet 62 nous avons défilés pour la dernière fois sur cette terre d'Algérie, sur la base de Mers el Kébir, nous avons ensuite rendu nos armes........et enfin vers la mi juillet le 17 je crois, nous avons embarqué sur un "minéralier" charbon...bien entendu un bateau aussi pourri que l'état dans lequel nous nous trouvions à fond de cale. Fin de l"épopée du 3/DBFM-BFM !!
Nous sommes arrivés à Toulon, aprés une toilette rapide, dernière inspection remise du titre de circulation, pécule et direction en camion vers la gare de Toulon.
Si ceux qui étaient avec moi, les derniers équipages des postes du 3/DBFM se souviennent de ces derniers moments qu'ils nous rejoignent sur ce site pour en parler.
Bien amicalement à tous, BONNE ANNEE les amis, pour vous et vos familles
Pierre CLARAC de ROUZAUD
Dernière édition par CLARAC de ROUZAUD le Dim 6 Oct - 16:36, édité 2 fois (Raison : Rester dans le sujet du 3/DBFM)
CLARAC de ROUZAUD- Messages : 70
Date d'inscription : 21/08/2010
Localisation : Narbonne
Re: Après 3/DBFM: Le départ.....le BFM
Pour moi, c'est plus qu'évident: j'ai toujours envie de connaître les derniers instants vécus dans les postes, j'ai toujours envie de savoir si nous avons sabordé ou non nos installations. Ont-ils été aussitôt occupés par l'ALN. Comment ça s'est passé tout ça ? Je vois, j'imagine, les départs des marins avec leurs sacs et la valise bleue...Le canon de 20 de Beaumont ? Qui s'en est occupé ? Toutes ces questions ont leurs réponses quelque part et je partage l'idée de Pierre d'essayer de parler de ce BFM que je ne connaissais pas du tout. Quelle fût l'organisation logistique du départ ? ( volontairement je ne parle pas des algériens civils restés sur place; c'est encore un autre et parfois douloureux problème dont se chargent les historiens et bien d'autres ). Je veux rester en 3 DBFM .
J'ai quitté Bou Renam vers le 14..(?) février 62 avec mon mariage en tête le 3 mars. Nous avions pris du retard je ne sais pourquoi et le jour même du mariage j'ai reçu 2 télégrammes de mon poste; l'un pour les classiques félicitations et l'autre........un retour de celui que ma ' fiancée'm'avait envoyé en m'écrivant "" On ne sait plus où tu es ! faut-il annuler mariage ? tous inquiêts "".
Deux semaines plus tard..........le cessez le feu était signé.
Un copain m'a écrit son départ de là-bas mais le jeune marié que j'étais pensait déjà à autre chose. J'ai perdu sa longue lettre. Il s'appelait Francis ALOIS , habitait Sanary sur Mer. Je ne l'ai jamais revu même sur place.
En attendant Pierre, voici les photos que tu me demandes de mettre ici.
Ferme VINCENT:
Corvée de sable
Pierre au BFM
J'ai quitté Bou Renam vers le 14..(?) février 62 avec mon mariage en tête le 3 mars. Nous avions pris du retard je ne sais pourquoi et le jour même du mariage j'ai reçu 2 télégrammes de mon poste; l'un pour les classiques félicitations et l'autre........un retour de celui que ma ' fiancée'm'avait envoyé en m'écrivant "" On ne sait plus où tu es ! faut-il annuler mariage ? tous inquiêts "".
Deux semaines plus tard..........le cessez le feu était signé.
Un copain m'a écrit son départ de là-bas mais le jeune marié que j'étais pensait déjà à autre chose. J'ai perdu sa longue lettre. Il s'appelait Francis ALOIS , habitait Sanary sur Mer. Je ne l'ai jamais revu même sur place.
En attendant Pierre, voici les photos que tu me demandes de mettre ici.
Ferme VINCENT:
Corvée de sable
Pierre au BFM
Gouzerh Roger- Messages : 170
Date d'inscription : 02/06/2008
Age : 86
Localisation : 22
QUESTION
Est il si important de se remémorer des instants pénibles qui ont vu le triste achèvement d'une guerre gagnée par la bravoure des hommes et perdue par un gouvernement de lâches ? si on continue sur cette voie ici, ne vas t on pas voir bientot une forme de "repentance", un mea culpa général ? Je pense qu'en mémoire de ceux qui sont morts pour un idéal falsifié, il serait bon de tirer le rideau pudiquement et laisser l'oubli de ces moments affreux recouvrir nos mémoires.
Re: Après 3/DBFM: Le départ.....le BFM
Il m'est difficile et délicat de répondre à un état d'âme, au ressenti d'un ami que je ne veux froisser en aucun cas. Chacun d'entre nous a son vécu en DBFM et le but de ce forum est justement d'en témoigner, avec pudeur et respect, sans jugement de celui des autres.
C'est d'ailleurs le respect qui m'a conduit au Cénotaphe de la pointe St Mathieu près de Brest.
Le 3ème Bataillon a un début........et un fin !
Si un ami a vécu cette période il peut en parler librement ; c'est dans la recherche et dans l'esprit du forum.
Est-il indécent de savoir comment cela s'est passé ? C'est aussi un vécu !
Cela n'a évidemment rien à voir avec les " mea culpa" ou toute forme de "repentance" que bien sûr je rejette.
Ce forum est une mémoire vivante que je trouve formidable et qui a permis, et permet encore, à beaucoup d'entre nous d'ouvrir des tiroirs pour en expurger de pesants souvenirs et parfois de bons, ou encore de retrouver des amis.
C'est d'ailleurs le respect qui m'a conduit au Cénotaphe de la pointe St Mathieu près de Brest.
Le 3ème Bataillon a un début........et un fin !
Si un ami a vécu cette période il peut en parler librement ; c'est dans la recherche et dans l'esprit du forum.
Est-il indécent de savoir comment cela s'est passé ? C'est aussi un vécu !
Cela n'a évidemment rien à voir avec les " mea culpa" ou toute forme de "repentance" que bien sûr je rejette.
Ce forum est une mémoire vivante que je trouve formidable et qui a permis, et permet encore, à beaucoup d'entre nous d'ouvrir des tiroirs pour en expurger de pesants souvenirs et parfois de bons, ou encore de retrouver des amis.
Gouzerh Roger- Messages : 170
Date d'inscription : 02/06/2008
Age : 86
Localisation : 22
VOILA MA REPONSE DE PIED NOIR
A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.
En 47 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une Île de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence française en Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :
> La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime
> Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres
> Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays
> Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à dire sur l'oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère. Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
Personne ne pense qu'un million de femmes et d hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ...
Cette terre vous brûle la mémoire et le coeur ... ou plutôt la mauvaise conscience. Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?
Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire. Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son oeuvre et de ses cultures.
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! ".
Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.
Un pied-noir
En 47 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une Île de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence française en Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :
> La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime
> Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres
> Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays
> Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à dire sur l'oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère. Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
Personne ne pense qu'un million de femmes et d hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ...
Cette terre vous brûle la mémoire et le coeur ... ou plutôt la mauvaise conscience. Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?
Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire. Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son oeuvre et de ses cultures.
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! ".
Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.
Un pied-noir
reponse a un pied noir
je ne suis pas pied noir , mais entierement d'accord avec toi.
amicalement.
[b]GALEA Lucien Henri a écrit:A quelques encablures de mes 70 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.
En 47 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une Île de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence française en Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :
> La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime
> Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres
> Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays
> Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans au point de vouloir faire défiler des troupes algériennes le 14 juillet 2012. Vous ne trouvez rien à dire sur l'oeuvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère. Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
Personne ne pense qu'un million de femmes et d hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ...
Cette terre vous brûle la mémoire et le coeur ... ou plutôt la mauvaise conscience. Certains d'entre nous sont retournés en pèlerinage là-bas et tous ont été chaleureusement accueillis et honorés. Cela est-il possible pour des gens qui ont fait suer le burnous ?
Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
J'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire. Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son oeuvre et de ses cultures.
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissé là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! ".
Que Dieu nous accueille comme nous le méritons vraiment.
Un pied-noir
tourrette gerard- Messages : 6
Date d'inscription : 19/02/2009
Age : 84
Localisation : SERVIAN 34290 HERAULT
Après 3/DBFM le BFM ......le départ
Bonjour à tous les amis,
Notre ami Lucien Henri exprime un vécu personnel avec certainement beaucoup d’amertume et de tristesse. Son message m’a profondément ému par la véracité de son propos à évoquer une blessure et une cassure qui ne sont pas encore prêtes à se refermer tant la souffrance fût grande....... cela se comprend et se respecte…..pour en revenir ou continuer dans notre 3/DBFM, j’affirme cependant avec conviction, que nous n’avons pas abandonné nos postes mais seulement obéissants aux ordres de notre hiérarchie transmis ceux-ci en parfait état à d’autres Militaires FRANÇAIS. Seuls, le chef de poste et un « Chouf » sont restés avec eux. Cela en ce qui concerne Beaumont évidement.
Nous savions par le téléphone que prochainement nous devrions quitter Beaumont et l’ordre est arrivé !!. Un matin un camion est venu débarquer des Militaires de l’Armée de Terre, nous sommes montés dans le camion avec nos 2 sacs, la valise bleue et notre armement individuel ….et un gros serrement de cœur …..via Bab el Assa, la « Ferme Vincent » et plus tard Mers el Kébir.
Auparavant début mars nous avons essuyé une dernière « giclée » de pélots, sans dégâts mais déjà le passé, avec vous tous les ANCIENS, était derrière nous. D’autres missions nous attendaient. Mi Mars notre 3/DBFM était dissous. Le 3/BFM relevait son Drapeau en confiant à tous les anciens équipages de nos postes des missions de Patrouilles- Maintien de l’ordre.
La patrouille à ORAN c’était bon et mauvais, mauvais parce que presque aussi dangereux que dans nos poste à cause des tireurs embusqués, des grenadages et mitraillages : Il fallait se planquer et bon, parce que souvent abrités dans l’encoignure d’une porte, celle-ci s’ouvrait sur un verre de café ou un paquet de cigarettes….des fois le sourire d’une jolie fille……
Basé au QG Santon, la base de Mers el Kébir est immense, c’était une base plus moderne que le dépôt des Equipage ou le CFM Hourtin. A cette époque l’inconvénient de cette base c’est que « 2 Marines » se côtoyaient : La bleue et la Kaki. Nous étions séparés, même les officiers, subalternes ou supérieurs ne se mélangeaient pas dans leurs mess…..Il y avait intérêt à saluer les Bleus……les Kakis s’en foutaient… !!
Au QG Santon il y avait le PC des Marins-Pompiers et j’ai eu la surprise d’y retrouver un camarade de lycée, Simon était QM1.
Le long de la base à l’extérieur il y avait la Gendarmerie sur une butte et cette butte était truffée de …terriers de lapins blancs ….un soir avec un copain QM2 Fus Franck, nous avons « cravaté » un lapin que nous avons dégusté avec la famille du patron d’un bistrot qui était juste après la base sur la route d’Aïn el Turck.
Autre anecdote : Notre section reçoit l’ordre de quitter la base pour aller en relever une autre à Rose-Ville avec mission de garder à cause des attentats le câble téléphonique d’Oran. Rose ville c’était des villas de bord de mer et un gros douar où nous allions en patrouilles. Un soir nous décidons de sortir en douce pour récupérer « un trophée de guerre » il s’agissait d’un petit drapeau algérien planté au dessus d’une épicerie et repéré la veille.
Complètements inconscients, nous partons par la plage, en armes, avec le cuistot qui voulait à tout prix « se donner le frisson » un copain lui avait prêté sa MAT ….bref, nous décrochons le drapeau et voilà que notre cuistot, excité et crispé sur sa MAT, qu’il avait armé : Balance une rafale……. Sauve qui peut général, nous rentrons par la plage en rampant et en appelant la sentinelle pour éviter de se faire canarder. Le lendemain au rapport tout le monde était amnésique !!!
Voilà la fin de notre épopée. Mais j’ai eu la chance de revoir encore plusieurs fois la cathédrale de Santa-Cruz…….. Regroupés à Mers el Kébir, nous avons quitté cette terre d’Algérie au delà de mi juillet par manque….de bateau.
Un amical salut à tous
Pierre CLARAC de ROUZAUD
Notre ami Lucien Henri exprime un vécu personnel avec certainement beaucoup d’amertume et de tristesse. Son message m’a profondément ému par la véracité de son propos à évoquer une blessure et une cassure qui ne sont pas encore prêtes à se refermer tant la souffrance fût grande....... cela se comprend et se respecte…..pour en revenir ou continuer dans notre 3/DBFM, j’affirme cependant avec conviction, que nous n’avons pas abandonné nos postes mais seulement obéissants aux ordres de notre hiérarchie transmis ceux-ci en parfait état à d’autres Militaires FRANÇAIS. Seuls, le chef de poste et un « Chouf » sont restés avec eux. Cela en ce qui concerne Beaumont évidement.
Nous savions par le téléphone que prochainement nous devrions quitter Beaumont et l’ordre est arrivé !!. Un matin un camion est venu débarquer des Militaires de l’Armée de Terre, nous sommes montés dans le camion avec nos 2 sacs, la valise bleue et notre armement individuel ….et un gros serrement de cœur …..via Bab el Assa, la « Ferme Vincent » et plus tard Mers el Kébir.
Auparavant début mars nous avons essuyé une dernière « giclée » de pélots, sans dégâts mais déjà le passé, avec vous tous les ANCIENS, était derrière nous. D’autres missions nous attendaient. Mi Mars notre 3/DBFM était dissous. Le 3/BFM relevait son Drapeau en confiant à tous les anciens équipages de nos postes des missions de Patrouilles- Maintien de l’ordre.
La patrouille à ORAN c’était bon et mauvais, mauvais parce que presque aussi dangereux que dans nos poste à cause des tireurs embusqués, des grenadages et mitraillages : Il fallait se planquer et bon, parce que souvent abrités dans l’encoignure d’une porte, celle-ci s’ouvrait sur un verre de café ou un paquet de cigarettes….des fois le sourire d’une jolie fille……
Basé au QG Santon, la base de Mers el Kébir est immense, c’était une base plus moderne que le dépôt des Equipage ou le CFM Hourtin. A cette époque l’inconvénient de cette base c’est que « 2 Marines » se côtoyaient : La bleue et la Kaki. Nous étions séparés, même les officiers, subalternes ou supérieurs ne se mélangeaient pas dans leurs mess…..Il y avait intérêt à saluer les Bleus……les Kakis s’en foutaient… !!
Au QG Santon il y avait le PC des Marins-Pompiers et j’ai eu la surprise d’y retrouver un camarade de lycée, Simon était QM1.
Le long de la base à l’extérieur il y avait la Gendarmerie sur une butte et cette butte était truffée de …terriers de lapins blancs ….un soir avec un copain QM2 Fus Franck, nous avons « cravaté » un lapin que nous avons dégusté avec la famille du patron d’un bistrot qui était juste après la base sur la route d’Aïn el Turck.
Autre anecdote : Notre section reçoit l’ordre de quitter la base pour aller en relever une autre à Rose-Ville avec mission de garder à cause des attentats le câble téléphonique d’Oran. Rose ville c’était des villas de bord de mer et un gros douar où nous allions en patrouilles. Un soir nous décidons de sortir en douce pour récupérer « un trophée de guerre » il s’agissait d’un petit drapeau algérien planté au dessus d’une épicerie et repéré la veille.
Complètements inconscients, nous partons par la plage, en armes, avec le cuistot qui voulait à tout prix « se donner le frisson » un copain lui avait prêté sa MAT ….bref, nous décrochons le drapeau et voilà que notre cuistot, excité et crispé sur sa MAT, qu’il avait armé : Balance une rafale……. Sauve qui peut général, nous rentrons par la plage en rampant et en appelant la sentinelle pour éviter de se faire canarder. Le lendemain au rapport tout le monde était amnésique !!!
Voilà la fin de notre épopée. Mais j’ai eu la chance de revoir encore plusieurs fois la cathédrale de Santa-Cruz…….. Regroupés à Mers el Kébir, nous avons quitté cette terre d’Algérie au delà de mi juillet par manque….de bateau.
Un amical salut à tous
Pierre CLARAC de ROUZAUD
Dernière édition par CLARAC de ROUZAUD le Dim 6 Oct - 16:42, édité 1 fois
CLARAC de ROUZAUD- Messages : 70
Date d'inscription : 21/08/2010
Localisation : Narbonne
Défilé militaire à Mers-El-Kébir
Je viens de lire le texte de Pierre Clarac de Rouzaud dans lequel il parle d'un défilé militaire en juillet 62 à Mers-El-Kébir. Je suppose qu'il s'agit du défilé du 14 juillet. J'ai assisté à ce défilé. Voici les photos que j'ai réalisées.
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Fri-Gwin- Messages : 27
Date d'inscription : 29/08/2010
Age : 83
Localisation : TREBEURDEN
Après 3/DBFM....le BFM....le départ
Merci à toi Fri-Gwin de tes photos du 14 juillet 62. C'est exactement cela, je me trouvais dans ....la "Piétaille" en kaki....ce sont d'excellents souvenirs, mais avec un nuage de tristesse car nous devions partir et nous sommes partis le 17 juillet, avec ta permission, je les copie pour les mettre dans mon album. Une précision suite à mon précédent message, nous avions rendus nos armes 2 ou 3 jours auparavant (j'avais une Mat et un plastron) et pour le défilé on nous a donné des mas 36.
Nous nous sommes certainement rencontré à Bab el Assa en Novembre décembre 61 et début janvier 62. Ensuite je suis resté définitivement à Beaumont.
Bien amicalement à tous
Pierre CLARAC de ROUZAUD
Nous nous sommes certainement rencontré à Bab el Assa en Novembre décembre 61 et début janvier 62. Ensuite je suis resté définitivement à Beaumont.
Bien amicalement à tous
Pierre CLARAC de ROUZAUD
CLARAC de ROUZAUD- Messages : 70
Date d'inscription : 21/08/2010
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