Un départ dificile
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Un départ dificile
Nous étions dans le milieu de l'été et les jours succédaient aux jours avec plus ou moins de bonheur. Ce jour là, au tableau de service, en compagnie du Matelot JOURDAIN, je suis désigné pour les interventions au profit de nos camarades du Génie si par hasard les circonstances l'éxigeaient.
Petite consolation, à cette époque de l'année, les nuits sont courtes et en ce moment la lune est bien présente. Bien sûr, c'est avec la quasi certitude que nous serions peinards, que ce soir là nous nous allongeons sur nos banettes.
Dans la deuxième partie de la nuit, le gars de quart n'a même pas eu l'opportunité de nous réveiller. A chaque coupure ou faut contact dans le réseau électrifié, les groupes électrogènes changeaient de rythme et de bruit. Nous voilà donc debout comme des diables, JOURDAIN et moi, nous équipant dans le noir (le sommeil des copains est sacré). Dehors cela tire de partout et les 105 fusants pleuvent . Aucun doute, le réseau a été coupé. En se harnachant JOURDAIN a ces mots :" Qu'est que j'ai la frousse!" Ce à quoi je lui rétorque: "Tu crois que je suis plus fier que toi même si je ne dis pas un mot!"
Dehors le moteur du H.T. ronfle à tout va et son nouveau pilote nous accueille avec un large sourire :"Allez les gars, ça pète mais on y va!" Il était formidable ce gars, toujours le sourire et le pêche. JOURDAIN s'accroche à la 12/7 et moi je m'occupe de la radio et des grenades. Selon le Génie la coupure se trouve vers Gabriel, après la fameuse mechta "Marie".
Arrivés dans le secteur, les tirs n'ont guère cessé et nos biffins ne trainent pas pour effectuer une réparation d'urgence. De notre côté, JOURDAIN a les deux pouces bien appuyés sur la détente de la mitrailleuse et il mets le paquet. Quelques grenades AP en plus et nous reprenons le chemin du retour. Nous n'avons essuyé aucun tir direct pour mon compte j'ai récupéré sur le dos les étuis brûlants de la première rafale.
De retour au poste, plus question de peur, une fois de plus nous étions rentrés entiers et tous ensemble. Malgré celà, mes pensées sont vites reparties quelques semaines en arrière où ce genre d'engagement n'avait pas eu la même fin heureuse.
Petite consolation, à cette époque de l'année, les nuits sont courtes et en ce moment la lune est bien présente. Bien sûr, c'est avec la quasi certitude que nous serions peinards, que ce soir là nous nous allongeons sur nos banettes.
Dans la deuxième partie de la nuit, le gars de quart n'a même pas eu l'opportunité de nous réveiller. A chaque coupure ou faut contact dans le réseau électrifié, les groupes électrogènes changeaient de rythme et de bruit. Nous voilà donc debout comme des diables, JOURDAIN et moi, nous équipant dans le noir (le sommeil des copains est sacré). Dehors cela tire de partout et les 105 fusants pleuvent . Aucun doute, le réseau a été coupé. En se harnachant JOURDAIN a ces mots :" Qu'est que j'ai la frousse!" Ce à quoi je lui rétorque: "Tu crois que je suis plus fier que toi même si je ne dis pas un mot!"
Dehors le moteur du H.T. ronfle à tout va et son nouveau pilote nous accueille avec un large sourire :"Allez les gars, ça pète mais on y va!" Il était formidable ce gars, toujours le sourire et le pêche. JOURDAIN s'accroche à la 12/7 et moi je m'occupe de la radio et des grenades. Selon le Génie la coupure se trouve vers Gabriel, après la fameuse mechta "Marie".
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De retour au poste, plus question de peur, une fois de plus nous étions rentrés entiers et tous ensemble. Malgré celà, mes pensées sont vites reparties quelques semaines en arrière où ce genre d'engagement n'avait pas eu la même fin heureuse.
MAUVAIS- Messages : 28
Date d'inscription : 11/09/2008
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