DBFM 3 éme BATAILLON
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Témoignage de Lionel Moreau concernant le 2/66éme RA

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Témoignage de Lionel Moreau concernant le 2/66éme RA Empty Témoignage de Lionel Moreau concernant le 2/66éme RA

Message  Admin Ven 7 Nov - 12:01

Après une année passée au 34éme RA à Constance, j'avais reçu de la Direction des Personnels de l'Armée de Terre (DPMAT) un avis de mutation pour le 2/66ème RA à NEDROMA en Algérie pour le début du mois de novembre 1958.
Le 66ème RA était un régiment de tradition d'Afrique du Nord. A ce titre, les militaires du rang portaient une large ceinture rouge sous leur ceinturon à l'occasion des cérémonies officielles. Un croissant rouge, symbole d'appartenance à cette catégorie de troupe, figurait sur l'écusson du régiment. Le régiment était constitué de deux groupes. Le premier, le 1/66ème RA, était cantonné à Oran et constituait un groupement d'instruction, tout spécialement chargé de former les appelés du contingent destinés au deuxième groupe. Celui-ci, le 2/66ème RA auquel j'allais appartenir, était dispersé dans le bled autour de Nedroma où se trouvaient le PC et la 2ème Batterie. C'était là que je devais me rendre. Ce groupe d'artillerie comprenait une batterie de commandement et des services (BCS), trois batteries de tir de quatre canons chacune et plusieurs Harkas.


Arrivée à la 2ème batterie du 2/66ème RA
Le 9 novembre 1958 dans la matinée, je prends le train à la gare de Châlons-sur-Marne (Châlons en Champagne désormais) pour Marseille où le bateau "Ville d'Alger" doit ensuite me transporter en Algérie.

J'ai donc embarqué le 11 novembre 1958 à 8H30 pour une levée d'ancre à 10H30.Ce bateau, assez luxueux me semble-t-il, en première classe, me transporte donc, par une mer relativement calme malgré quelques bourrasques, au port d'Oran où je débarque le 12 novembre vers 13 heures. Mon seul souvenir consiste dans cette inscription, en lettres énormes sur la façade d'un bâtiment du port, face à la mer, et qui indique "Ici, la France!".
Le même jour, j'arrive au camp d'Arzew, distant d'une quarantaine de kilomètres. Comme la plupart des jeunes officiers mutés en Algérie pour la première fois, je suis appelé à suivre un stage d'information dans ce camp pendant une quinzaine de jours. Après les conversations auxquelles j'ai participé durant mon stage, je suis persuadé qu'il est réellement hors de question que les français quittent l'Algérie et dans une lettre à mon épouse, j'écris: "il est aussi impensable de quitter l'Algérie comme nous l'avons fait au Maroc et en Tunisie, que de remplacer Paris par un village de toiles".

Je prends donc le train pour Marnia. Dans le train, il n'y a pas beaucoup de voyageurs en première classe et j'attends seul dans mon compartiment le départ du train lorsqu'un commandant vient me trouver. Il m'annonce que je suis l'officier du grade le plus élevé (en fait je crois que j'étais le seul) et que, à ce titre, je suis désigné comme commandant d'armes à bord. Puis il repart. Cela vaut tout de même que je m'intéresse aux conditions militaires dans lesquelles je peux avoir à intervenir et, dans ce cas, aux moyens dont je dispose. Je parcours donc le train dans toute sa longueur, découvre que la locomotive est précédée de trois wagons de sable et déniche une équipe de combat constituée d'un sergent et de six ou sept hommes avachis. Je leur dis quelques mots dont ils semblent vraiment n'avoir rien à faire et je regagne ma place en espérant qu'il n'y aura pas d'incident durant le trajet. Au moment où le train franchit les gorges sauvages mais par ailleurs magnifiques des monts de Tlemcen, je ne suis pas très rassuré. Cependant aucun incident ne survient et j'arrive à Marnia sans encombre.


Enfin, j'arrive à la porte du poste tenu par la 2ème batterie. Il donne directement sur une route par un portail métallique surmonté de l'inscription: "Ferme Havart". Une fois le portail franchi, on trouve à droite l'ancien logis des propriétaires, maison sans étage, et de l'autre côté, en face, trois ou quatre grandes cuves en ciment d'une hauteur de trois ou quatre mètres. Elles ont servi à stocker le vin à la belle époque. Par la suite, je devais découvrir un usage plutôt insolite de cette installation, usage revu et corrigé par nos soins. A la base de chaque cuve, une petite trappe verticale carrée de quarante centimètres environ de côté a été prévue pour permettre à un homme pas trop gros d'entrer en rampant à l'intérieur de la cuve une fois vide pour procéder à son entretien et à son nettoyage. Quant à nous, lorsque nous ramenions au poste quelques hommes suspects sans pour autant que ce soient des fellaghas, nous les faisions entrer dans une des cuves qui devenait ainsi une excellente prison. On les dotait d'une ou deux couvertures (certes le sol était peut être un peu dur!) et on leur portait aux heures normales et d'une manière régulière, la nourriture de l'ordinaire en quantité suffisante. Bien souvent, il ne s'agissait que de pauvres bougres qui ne demandaient pas mieux que de passer quelques jours dans nos cuves.

Le poste est donc installé dans une ancienne ferme viticole occupée par les militaires français depuis les évènements d'Algérie et transformée en poste. A cet effet, la partie habitation ainsi que l'ancienne cour de la ferme ont été entourées d'une enceinte d'environ deux mètres de haut. L'ensemble, assez vaste, formant un carré, est pourvu à chaque coin d'un blockhaus construit en pierres et recouvert d'une toiture à l'épreuve des obus de mortiers de 60. Chaque blockhaus est armé d'un fusil mitrailleur et équipé pour la nuit d'un petit projecteur. Leur position permet à leur occupant d'appuyer du tir de son FM les deux autres blockhaus qui se trouvent de part et d'autre, aux autres coins. Le tout est entouré d'un réseau de fil de fer barbelé. Dans la cour, quatre pièces de 105 HM2 sont en batterie dans des alvéoles assez élaborées. Très rapidement, j'ai eu droit d'assister à quelques tirs demandés en appui par des éléments extérieurs et commandés par mon prédécesseur, le Lieutenant Michaux, un camarade de promotion très sympathique (décédé).
Le Capitaine Tyran, commandant la 2° bie, me donne l'ordre de rejoindre la batterie à la frontière, pour remplacer l'Aspirant Liébart et en prendre le commandement. Cela laisse prévoir que le Lieutenant Michaux quittera la batterie sans que je le revois puisque son départ est prévu pour le mardi suivant.
La nuit précédant ce départ, j'apprends que la batterie a reçu quelques obus de mortier tirés depuis la frontière car à cet emplacement, elle en est très proche ainsi que quelques rafales de mitrailleuses, le tout sans dégât. En tout état de cause, elle s'est repliée de quelques kilomètres en arrière lorsque j'arrive.
La position de batterie se trouve sur un terrain très légèrement en pente, parfaitement nu, pas un brin d'herbe, pas un arbre. Les quatre pièces de 105 HM2 sont dirigées vers la frontière dont nous sommes séparés de quatre ou cinq kilomètres, cette distance correspondant à la zone interdite. De ce côté là, notre horizon est limité à 800 ou 900 mètres par une colline de faible amplitude. Derrière nous, se trouve un poste militaire tenu par des tirailleurs et abritant le PC d'un bataillon du 65ème RIMA. Ce bataillon est commandé par le Commandant Moretti. Les services de ce poste nous assurent une logistique sommaire, la fourniture des repas et l'accès à une infirmerie en cas de besoin. L'ensemble est situé au lieu dit: "Bled El Souani".

Les canons, en permanence prêts à tirer, sont en batterie dans des "circulaires" creusées dans le sol ce qui leur permet d'être opérationnels tout azimut c'est-à-dire dans toutes les directions. Ils sont entourés de murets de 80 centimètres de haut environ, construits en caisses d'obus vides, en bois, remplies de terre. Cela constitue des alvéoles à l'intérieur desquelles les servants des pièces d'artillerie seraient relativement protégés en cas d'attaque des fellaghas et en mesure de poursuivre leur mission. Le Capitaine Tyran qui a fait l'Indochine tient beaucoup à cette pratique, et, par la suite, je veillerai à la respecter avec soin et rigueur.

Quelques fois, il m'arrive d'aller rendre visite à mes collègues artilleurs de la 3ème batterie au poste du Tegmout. Ce poste situé sur la frontière est à une dizaine de kilomètres de ma position . J'y suis toujours très bien reçu et j'y retrouve le Lieutenant Tasté, le lieutenant de tir (décédé en Algérie dans un accident de voiture personnelle, après plusieurs séjours qui se sont succédés). C'est un passionné des aventures de Tintin et il possède sur place la collection complète de l'œuvre d'Hergé. Bien sûr, là, c'est le grand confort et la bonne chair. Mais je n'envie pas son sort car avec sa batterie il ne sort jamais du poste.


Dernière édition par Admin le Ven 7 Nov - 12:03, édité 1 fois

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Message  Admin Ven 7 Nov - 12:01

Après plusieurs aller et retour de cette batterie de tir entre Bled el Souani et la ferme Havart, la grande affaire est le transfert de la batterie en la vallée d'Encinas, dans la ferme de Monsieur Roméro. Le 14 janvier, je m'emploie à faire un devis des travaux de première importance qu'il va falloir réaliser pour permettre notre installation. Le montant de ce devis s'élève à 150 OOOF de l'époque. Tout compte fait, c'est un montant assez modeste que je suis supposé avoir serré au maximum selon les ordres reçus.

Le 21 janvier, je décide d'organiser le départ de la 2ème batterie de la ferme Havart et nous nous retrouvons en fin d'après-midi dans la vallée d'Encinas.

Cette vallée se termine au flanc d'un djebel tout proche dominant notre position qui se trouve sur un terrain plus plat (avons-nous réinventé Dien Bien Phu?). Cela ne me plaît qu'à moitié! A quelques distances, une section d'infanterie est installée dans deux petites fermes. Cette proximité relative est rassurante pour nous.
Le coin où nous nous installons est assez cultivé et pour mettre en batterie mes canons, j'ai à choisir entre un verger de petits pêchers en fleurs bien que nous soyons en janvier ou un champ d'artichauts. Inutile de dire que mon choix est vite fait et mes canons seront mis en position au milieu des artichauts. Pendant toute la durée de notre séjour, il faut noter que les petits pêchers seront respectés par mes hommes.

Il existe une vie et une ambiance particulière à la frontière. Les activités nocturnes assez denses suffisent à ne pas trop se préoccuper de ce qui se passe plus à l'intérieur du pays et nous dispensent de participer à des opérations de bouclage. Cependant le 29 janvier 1959, depuis notre position nous sommes en mesure d'appuyer de nos feux un bouclage qui doit avoir lieu à quelques kilomètres à l'est.

Nous profitons de quelques distractions, par exemple passer un après-midi de baignade à Port Say avec le capitaine. Le cadre de cette baignade est délicieux avec ses rochers ocres qui viennent plonger dans une mer bleu foncé. La température de l'eau est d'une douceur telle que l'on peut y rester un long moment.

La batterie a reçu l'ordre de venir s'installer au poste de Bab-Taza et le 3 août 1959, l'unité commence à déménager dans ce poste.

Le capitaine Tyran ayant terminé son séjour en Algérie, il quitte la batterie le 1er septembre et il est remplacé par le capitaine Penin Maurice qui prend le commandement de la 2eme batterie.
Pour la fête du 11 novembre1959, la 2éme batterie est désignée pour participer à une prise d'arme qui aura lieu à Nemours à raison d'une section à deux pièces. Bien entendu, je suis à la tête de cette énorme détachement (!!), debout dans ma jeep de commandement, pare-brise baissé.
A Bab-Taza, nos journées sont essentiellement occupées à gérer nos deux villages ralliés d'Ain Tolba et de Ben Habdoun où nous jouons le rôle de bâtisseur.

Le 23 novembre, débute dans un poste tenu par la DBFM , voisin de Nemours, un stage destiné aux "chefs de village" de toute la région. Ce stage doit durer quinze jours. Le capitaine et moi, nous y conduisons le chef de village de Ain Tolba. Le moins que l'on puisse dire c'est que ce dernier n'a pas l'air rassuré. II est arrivé si souvent qu'un musulman soit emmené quelque part sans que jamais il ne revienne ... En fait, en le conduisant, je pense que notre chef de village sera content de son stage car la marine a très bien fait les choses, en mettant en œuvre les gros moyens dont elle dispose. On peut attendre beaucoup de bien de cette opération au plan psychologique.

Le 26 novembre, je monte à cheval. En effet, dans la matinée, un Lieutenant de la DBFM arrive au poste ... à cheval. C'est une monture qui lui appartient et qu'il a payé 75 000 F. Je l'envie un peu mais, pour moi, il n'est pas question de faire pareille dépense. Mais, enfin, il me le prête et je peux piquer un petit galop à travers le djebel.
C'est ainsi que nous nous donnons des occasions de nous distraire.

Le 4 décembre, la 2éme batterie fête la sainte Barbe, patronne des artilleurs, à Bab-Taza. Le Capitaine Penin a lancé cinq invitations. Nous allons donc avoir à notre table un gendarme dont je ne me souviens plus du grade, deux sous-lieutenants du service de santé, qui sont respectivement médecin et dentiste, un lieutenant et un capitaine de la marine dont je ne me souviens plus les noms. En ce qui concerne le dernier invité, le capitaine l'avait prévenu : "Vous allez voir comment est fêtée Sainte Barbe chez les artilleurs". Quant aux autres, le mot d'ordre était clair: il fallait que l'alcool coule à flot!

Je suis donc fixé sur ce qui m'attend et je sais que les heures qui viennent vont être difficiles.
A la fin du repas, le Capitaine Penin qui a payé de sa personne, le capitaine de marine et nos deux toubibs sont bien près d'être partis dans les vignes du Seigneur. Il faut leur rendre justice, aucun d'entre eux n'a, jusque là, perdu le contrôle de lui-même, il sont euphoriques mais ils sont encore tout à fait en mesure de se déplacer. En particulier le Capitaine Penin, très excité, a conservé ses idées et affiche son autorité de patron. Une idée lumineuse lui vient à l'esprit. Il déclame emphatique: "je vais vous faire une démonstration de tir au mortier de 60!"

Le mortier de 60 n'est pas un matériel d'artillerie, c'est une arme de fantassin. C'est peut-être pour cela que le Capitaine Penin veut en faire une démonstration. Il veut passer pour un "baroudeur".

Je sais fort bien que je ne pourrais pas le faire changer d'idée. J'apporte une caisse de plusieurs munitions, je lui en présente une et je lui propose de tirer sur l'entrée d'une grotte qui se trouve à une centaine de mètres de notre poste, dans une paroi rocheuse. Voilà un objectif qui ne risque d'être dangereux pour personne. Mais non, il décide de tirer sur une meule de paille. Un premier coup part... Il tombe dans un champ labouré sans dommage pour personne. Autour du mortier le brouhaha est à son comble. Un deuxième coup part. Le projectile monte, monte sur sa trajectoire. C'est alors qu'apparaissent deux femmes. Il n'y a plus de doute, ce projectile va tomber à proximité de l'une d'elles, montée sur un âne. Il tombe à 60 mètres de celle-ci. Je n'ai jamais vu un âne courir aussi vite et. .. je me suis toujours demandé comment la femme avait fait pour rester sur son âne. Enfin je respire mieux en prenant conscience qu'aucune des deux ne semble blessée. Rapidement, je fais démonter l'engin. La démonstration est terminée!
Un moment après, nos invités nous quittent

Au cours de l'après-midi du 5 décembre, dans un poste voisin, a lieu une réunion de tous les officiers responsables d'un quartier. Cette réunion est organisée par le commandement de la DBFM et nous sommes concernés puisque le poste de Bab Taza se trouve géographiquement situé dans un quartier tenu par la DBFM. Le capitaine m'emmène avec lui. Il nous est déclaré que la guerre est finie et désormais, la mission consiste à "pacifier". Ce terme va devenir la "tarte à la crème".

La vie au PC du 2/66éme RA.

Le 22 janvier1960, j'apprends du Colonel Savin (décédé), le chef de corps du 2/66° RA, que je suis muté au PC du Groupe à Nédroma comme officier des transmissions. Je rejoins ce nouveau poste le 26 janvier.

J'apprends alors que, dans le cadre de ma fonction d'officier des transmissions du groupe, je suis appelé d'une manière pressante à prendre en compte les matériels des transmissions du quartier où nous nous trouvons. Jusqu'à présent, ce quartier, au Sud de Nemours, était organisé et géré par le PC d'un autre régiment. Cette responsabilité passe au 2/66ème RA et, en ce qui concerne notamment les transmissions, il est urgent de déménager les matériels du quartier en les regroupant, c'est de mon ressort. C'est un camarade de promotion, le Lieutenant Bonneville, qui me passe les consignes.

Dans la deuxième quinzaine de février, il est question de créer à Nédroma un centre des transmissions commun à plusieurs armes, ce qui accompagnerait une nouvelle organisation du secteur. Décidément on n'en finit pas de ses réorganisations successives qui ne semblent vraiment pas s'imposer lorsqu'on est sur le terrain. Ce projet concernant les transmissions conduit le lieutenant Anus appartenant à la DBFM à venir me voir le dimanche après-midi. Nous mettons donc au point un certain nombre de détails concernant ce centre de transmissions qui mettra en cause la DBFM, le RICM et le 2/66éme RA. Mais, étant donné les nombreux problèmes à résoudre, il est difficile de savoir quelle sera la solution définitive.

A la mi-mars, un lieutenant de la DBFM prend le centre de transmissions en mains. J'en suis quitte à lui passer des consignes. Je le fais du mieux que je peux mais ce genre d'affaire n'est jamais très agréable. En outre, la vie de ce centre des transmissions aura-t-elle une durée? Au PC du groupe, tout le monde semble décidé à le boycotter. Je pense que nous nous sentons frustrés. De là à faire quelques bonnes "vacheries" au lieutenant de la DBFM qui arrive, il n'y a pas loin et certains de nos vieux soldats en connaissent un rayon dans ce domaine.

Dans le courant du mois de juillet 1960, le Colonel Savin quitte le 2/66éme RA, muté à Oran pour prendre le commandement du 1/66éme RA. Le Commandant Touja prend le commandement du 2/66éme RA (il est inscrit au tableau pour passer Lieutenant-Colnel), avec comme adjoint le Commandant Bigot (décédé) qui est présent au PC depuis déjà plusieurs mois.

Le 22 août, un lieutenant-colonel de la DBFM qui remplace le Commandant Merlet, vient visiter le 2/66ème RA qui a parfois pour mission d'appuyer les unités de la DBFM et, par conséquent, se trouve sous le contrôle de ses chefs. Il reçoit chaque officier en présence du Commandant Touja. J'ai l'agréable surprise d'entendre cet officier de la DBFM dire à mon égard des mots très aimables qui me semblent sincères. On est toujours sensible à entendre dire des compliments dans pareille circonstance.

Au début du mois d'octobre 1960, le PC et la BCS du 2/66éme RA vont quitter Nédroma pour aller s'installer dans la plaine de Marnia, à la ferme Doreau. Désormais, nous n'aurons plus l'occasion de travailler avec la DBFM comme auparavant.

Pour ma part, je suis muté en France, au 54éme RA, le 14 mars 1961.

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Message  massu13 Sam 8 Nov - 21:53

Bonjour connaissez vous qulqu un qui étaient à l époque au poste laroussa près de nedroma

massu13

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Témoignage de Lionel Moreau concernant le 2/66éme RA Empty Re: Témoignage de Lionel Moreau concernant le 2/66éme RA

Message  massu13 Sam 8 Nov - 23:18

Bonjour connaissez vous qulqu un qui étaient à l époque au poste el arroussa près de nedroma

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