Anecdote par Henri Martinez
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Anecdote par Henri Martinez
En consultant le forum, j’ai relevé deux passages :
1) Quand Galéa parle du froid glacial de Babel-Assa, c’est bien exact car entre 1956 et 1957 depuis Sebabna mine et par la suite souk Sebabna, alors que nous descendions de nuit avec les G.M.C., nous nous regroupions afin de constituer un convoi en direction de Nemours. Ce regroupement avait lieu sur la rn7 au bas de Babel-Assa et se prolongeai jusqu’à hauteur de la gendarmerie. Ce couloir, nous l’avions qualifié : la porte de l’enfer ! Cette formation de convoi durait une heure ou deux. Nous étions entassés dans les G.M.C. les un contre les autres littéralement frigorifiés : c’était horrible, je n’ai jamais autant eu froid de ma vie. Puis c’était le départ tous feux éteints jusqu’à Nemours. Si l’on était héliportés, c’était un bon coup ! Mais bien des fois pour nous achever, c’était le L.C.M. à fond plat avec mer agitée puis débarquement à la plage d’ Honaï direction le nedromi pour les opérations de ratissage qui duraient selon le cas quatre, cinq ou six jours. Inutile de vous dire qu’on appréciait le retour à Sebabna.
2) Quand Agheo parle de la piste depuis la 32eme compagnie à la RN7 en passant devant la station de pompage du point d’eau, il y avait également celle menant à Babel Youdi, celle de Bieder et dernièrement celle de Port Say en passant par Anabra. Il est exact que cette terre battue se transformait en été en une poussière irrespirable et si vous aviez le malheur de ralentir, le tourbillon vous rattraper pour vous couvrir de la tête au pied. Une seule méthode : foncer à ses risques et périls. En hiver celle-ci se transformait en un bourbier collant au possible, à un tel point que les G.M.C. avaient du mal à s’en dépetrir.
Une petite anecdote concernant le bourbier : quelques jours avant, le 27 novembre 1959, par précaution, pour un besoin urgent j’avait laissé mon véhicule au poste de Babel Youdi alors que ce jour même au matin les radios de la sous-préfecture de Marnia m’informaient que mon épouse venait d’entrer en maternité. À la vue de l’état de la piste, il était hors de question de sortir hors de la Jeep. Une tempête du genre dont Agheo parle venait de se produit sur Nemours et la région. Accompagné de deux goumiers à dos de brêle depuis la S.A.S. nous avons rejoint le poste de Babel Youdi. Au bas du poste j’ai fait rebrousser chemin aux goumiers et j’y suis rentré pour récupérer mon véhicule. Mais auparavant les officiers m’ont fait entrer au mess et m’ont offert un café pour me réchauffer : j’ai beaucoup apprécié ce geste de leur part.
A bientôt, Henri
1) Quand Galéa parle du froid glacial de Babel-Assa, c’est bien exact car entre 1956 et 1957 depuis Sebabna mine et par la suite souk Sebabna, alors que nous descendions de nuit avec les G.M.C., nous nous regroupions afin de constituer un convoi en direction de Nemours. Ce regroupement avait lieu sur la rn7 au bas de Babel-Assa et se prolongeai jusqu’à hauteur de la gendarmerie. Ce couloir, nous l’avions qualifié : la porte de l’enfer ! Cette formation de convoi durait une heure ou deux. Nous étions entassés dans les G.M.C. les un contre les autres littéralement frigorifiés : c’était horrible, je n’ai jamais autant eu froid de ma vie. Puis c’était le départ tous feux éteints jusqu’à Nemours. Si l’on était héliportés, c’était un bon coup ! Mais bien des fois pour nous achever, c’était le L.C.M. à fond plat avec mer agitée puis débarquement à la plage d’ Honaï direction le nedromi pour les opérations de ratissage qui duraient selon le cas quatre, cinq ou six jours. Inutile de vous dire qu’on appréciait le retour à Sebabna.
2) Quand Agheo parle de la piste depuis la 32eme compagnie à la RN7 en passant devant la station de pompage du point d’eau, il y avait également celle menant à Babel Youdi, celle de Bieder et dernièrement celle de Port Say en passant par Anabra. Il est exact que cette terre battue se transformait en été en une poussière irrespirable et si vous aviez le malheur de ralentir, le tourbillon vous rattraper pour vous couvrir de la tête au pied. Une seule méthode : foncer à ses risques et périls. En hiver celle-ci se transformait en un bourbier collant au possible, à un tel point que les G.M.C. avaient du mal à s’en dépetrir.
Une petite anecdote concernant le bourbier : quelques jours avant, le 27 novembre 1959, par précaution, pour un besoin urgent j’avait laissé mon véhicule au poste de Babel Youdi alors que ce jour même au matin les radios de la sous-préfecture de Marnia m’informaient que mon épouse venait d’entrer en maternité. À la vue de l’état de la piste, il était hors de question de sortir hors de la Jeep. Une tempête du genre dont Agheo parle venait de se produit sur Nemours et la région. Accompagné de deux goumiers à dos de brêle depuis la S.A.S. nous avons rejoint le poste de Babel Youdi. Au bas du poste j’ai fait rebrousser chemin aux goumiers et j’y suis rentré pour récupérer mon véhicule. Mais auparavant les officiers m’ont fait entrer au mess et m’ont offert un café pour me réchauffer : j’ai beaucoup apprécié ce geste de leur part.
A bientôt, Henri
Anecdote par Henri Martinez (encore )
une petite anecdote pour filoux nous étions en operation dans le filaoucéne héliporté sur un piton
les boites de rations parachutés filoux avait récupéré un petit cabrit qui tenait aproximité mais une nuit
il a entendu bélé trop tard il avait disparu ils m'ont fait le coup qu'il m'a dit !
amicalement
henri martinez
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